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Jean Marc MEKA, «Je ne suis certainement pas le plus intelligent »

Jean Marc MEKA, «Je ne suis certainement pas le plus intelligent »

«Je ne suis certainement pas le plus intelligent, ni le plus travailleur, encore moins le plus ingénieux des employés de Boissons du Cameroun ; si les instances dirigeantes du groupe Castel ont porté leurs choix sur ma modeste personne pour ce poste, c’est certainement qu’elles ont vu en moi des qualités susceptibles de combler les attentes ». Humilité et assurance, sont donc les premières expressions qui viennent à l’esprit lorsque vous rencontrez M. Jean Marc MEKA, le tout nouveau Directeur Commercial et Marketing de Boissons du Cameroun. Des expressions qui découlent de plusieurs valeurs humaines acquises pendant 26 ans au sein de Boissons du Cameroun.

Concours d’entrée à BOISSONS DU CAMEROUN : Validé !

C’est en juillet 1997 que Jean Marc MEKA intègre Boissons du Cameroun. Tout juste nanti d’un diplôme de Brevet de Technicien Supérieur (BTS) en actions commerciales, il est recruté à la suite d’un coup du sort et d’une batterie de tests menés à Yaoundé et à Douala : « C’est un de mes cousins qui m’informe après avoir lu une affiche en ville, qu’une société de la place recherche des commerciaux pour pouvoir se redéployer après les villes mortes qui ont secoué le Cameroun dans les années 90. Sans trop d’intérêt au départ, je constitue quand même mon dossier que je dépose à l’agence de recrutement AFEC, située à l’époque à l’avenue Kennedy, qui était l’antenne de Yaoundé du cabinet ADRH. Etant un homme des défis et de contact, je me suis rapidement mis en confiance me disant que même si je ne connaissais pas l’entreprise qui recrutait, j’allais m’en sortir ».

Au cours de la batterie de tests appliqués aux nombreux candidats à Yaoundé, près de 500 d’entre eux sont laissés sur le carreau ; le jeune Jean Marc quant à lui est invité à se rendre à Douala pour la dernière étape du processus de sélection. Il fait finalement partie des deux personnes qui sont retenues sur les cinq derniers candidats en lice. L’aventure peut commencer !

Des débuts challengeant mais réussis

C’est dans le Sud-Ouest que Jean Marc MEKA débute effectivement sa carrière. Classé en 6ème catégorie, il est nommé chef de route de Muyuka. Et même s’il découvre pour la première fois la partie anglophone du pays, il va rapidement s’intégrer grâce entre autres à son maniement de la langue de Shakespeare : « J’ai eu la chance de faire un collège bilingue durant mes études secondaires. C’est ce qui m’a permis de vite m’adapter à mon milieu qui était très concurrentiel et très enclavé ».

Gain de parts de marchés, dynamique de croissance observée, apport de solutions, unanimité au sein de la clientèle et de la hiérarchie, le centre de Muyuka double ses ventes et se transforme en 6 mois seulement !

Cette performance va pousser la hiérarchie à affecter Jean Marc MEKA, un an à peine après son recrutement, dans une zone qui se porte très mal et qui fait face à des problèmes autant de gestion que commerciaux : « Je suis muté dans la concession d’Ekondo-Titi département du Ndian et région du Sud-Ouest, où le concessionnaire traîne une lourde ardoise financière. Il a perdu la crédibilité de la clientèle et de la hiérarchie. J’y suis donc envoyé pour non seulement jouer un rôle de magasinier qui met à la disposition du concessionnaire des stocks de manière quotidienne mais j’ai également un rôle de responsable commercial du développement qui doit s’assurer que les ventes décollent ». Une partie loin d’être aisée mais que M. MEKA remporte ! En un an, la trésorerie d’Ekondo-Titi est totalement assainie et la croissance des ventes est en forte expansion. La concurrence est repoussée. La SABC retrouve ses couleurs dans la localité.

Niveaux supérieurs

Après ces succès dans le Sud-Ouest et comme on pouvait s’y attendre, Jean Marc MEKA est promu en 7ème catégorie professionnelle en janvier 2000. Mais au-delà d’une montée en catégorie, c’est la possibilité de pouvoir participer aux forums commerciaux annuels que l’actuel Directeur Commercial et Marketing de Boissons du Cameroun salue et considère comme le déclic majeur de son entame de carrière : « Étant monté agent de maitrise de remplacement j’avais pour mission d’assurer le remplacement en cas d’empêchement, des chefs de centre et des autres agents de maitrise commerciaux à ces rendez-vous annuels que nous tenions en présence des responsables de la Direction Générale. J’y allais donc mais jamais pour ne faire que de la figuration. Non ! Mes présentations et mes prises de parole étaient toujours préparées, justes, authentiques, pertinentes et dans une grande courtoisie vis-à-vis des chefs et des collègues ».

Jean Marc MEKA se fait remarquer positivement et entame par la suite un exaltant parcours de chef de centre de distribution dans plusieurs unités : Bangangté (2002-2004), Dschang (2004-2005), Kumba (2005-2007). A chaque fois, il est dans le peloton de tête des meilleurs commerciaux aussi bien sur les résultats de vente que sur les différents concours organisés au sein de l’entreprise.

Depuis le 1er janvier 2024, Jean Marc MEKA a donc remplacé Aubin TEDEDOM au poste de Directeur Commercial et Marketing de Boissons du Cameroun. Une passation de charges entre deux personnes qui se connaissent bien : « Aubin TEDEDOM n’est pas seulement un ainé professionnel pour moi. Mais c’est l’homme qui a carrément guidé mes pas lorsque je deviens un cadre de l’entreprise en 2008. En effet, lorsque je suis promu chef de district de vente dans la région du centre, je travaille directement sous son leadership, il est alors Directeur régional des ventes. Et c’est lui qui me confirme à mon poste après seulement 4 mois d’essai. C’est pour vous dire que j’ai une relation particulière avec lui et c’est un honneur pour moi de l’avoir remplacé à ce poste ».

Vie privée

Ancien footballeur et coureur de fond, Jean Marc MEKA est un homme concret, un homme de résultats, un homme d’objectifs. Il est marié et attache un grand prix aux valeurs familiales et humaines : « Dans la vie, je me considère comme un chef d’orchestre dont les premiers musiciens sont mes collaborateurs, mes proches. Il est donc essentiel que je m’investisse dans leurs vies. Il m’arrive bien évidemment de recadrer parfois mais je m’assure de toujours le faire dans la justice et la mesure, sans méchanceté ».

Le nouveau DCM compte d’ailleurs sur tous ces collaborateurs qu’il appelle affectueusement ‘’les fighters’’ pour réussir sa délicate mission. La rédaction souhaite bon vent au Lion JMM dans ses nouvelles responsabilités.